Jean-Yves LAURICHESSE
Que Jean-Yves LAURICHESSE soit présent au salon du Livre de
Salses-le-Château, cela semble une évidence !
En effet , Claude SIMON, écrivain français qui a reçu le
prix Nobel de littérature en 1985, a longtemps
partagé sa résidence entre sa maison de Salses-le-Château et son appartement parisien.
Et Jean-Yves LAURICHESSE a dirigé les Cahiers
Claude Simon, revue annuelle de l'Association des lecteurs de Claude Simon.
Biographie
Jean-Yves Laurichesse est né à Guéret en 1956 et vit à Toulouse.
Écrivain et professeur émérite de littérature française, il a exercé à
l’Université de Perpignan avant de poursuivre sa carrière à l’Université
Toulouse-Jean Jaurès. Il a publié de nombreux travaux sur le roman du XXe siècle
(en particulier sur Jean Giono et Claude Simon) et sur le roman contemporain.
Son dernier essai paru est Lignes
de terre. Écrire le monde rural aujourd'hui (Lettres modernes Minard/Classiques
Garnier, 2020).
Il a également publié depuis 2008 une
dizaine de romans et récits aux éditions Le
temps qu'il fait, ainsi qu’aux Ateliers Henry Dougier et à La Guêpine. Certains explorent une mémoire familiale et
personnelle à partir d'archives, de récits, de souvenirs ; d’autres sont des récits de quêtes, à travers des
lieux jalonnés de signes et d'images, ouvrant sur le passé ; d’autres
encore sont inspirés par la peinture et plus particulièrement par la vie et
l'œuvre du peintre flamand Bruegel l'Ancien.
Jean-Yves Laurichesse a reçu plusieurs distinctions littéraires,
parmi lesquelles le prix Jean Morer (Rivesaltes, 2017) pour Un passant
incertain, le prix Jean Monnet des Jeunes Européens (Cognac, 2019) pour Les
chasseurs dans la neige, la Targa Jean Giono des Rotary Clubs de Manosque
et de Voghera pour l’ensemble de son œuvre (2022), le prix de l’Association
régionale des amis du Limousin pour Les réalités premières (2024).
Sa page FB
https://www.facebook.com/p/Jean-Yves-Laurichesse-%C3%A9crivain-100063623494521/?paipv=0&eav=AfY2PirLKtMJRMyO0pnoRd8BjVmapJZyprfC1zRwIA4e5GnC0Z2zcFF-pi5Taga4woU&_rdr
Bibliographie (romans et récits)
Place Monge,
Le temps qu’il fait, 2008.
Les pas de l'ombre,
Le temps qu’il fait, 2009.
L'hiver en Arcadie, Le temps qu’il fait, 2011.
Les brisées,
Le temps qu’il fait, 2013.
La loge de mer,
Le temps qu’il fait, 2015.
Un passant incertain,
Le temps qu’il fait, 2017.
Les chasseurs dans la neige, Ateliers Henry Dougier, 2018.
Retour à Oppedette,
Le temps qu’il fait, 2021.
Les noces rouges selon Bruegel, Ateliers Henry Dougier, collection « Le
roman d’un chef d’œuvre », 2022.
Les réalités premières, La
Guêpine, 2023.
Jean-Yves LAURICHESSE
4e de couvertures
Place Monge, Le temps qu’il fait, 2008.
Un officier de la Grande Guerre retrouve, le temps d’une brève permission, son appartement parisien et les traces d’un bonheur révolu. Une jeune femme et son fils attendent son retour au fond d’une province. Mais la mort est en embuscade et va bientôt frapper, à plusieurs reprises. De cette histoire tragique demeurent des lettres, des photographies, des documents officiels, longtemps enfouis dans un placard humide. Leur découverte reconduira le petit-fils de l’officier à un immeuble de la Place Monge qu’il pensait n’appartenir qu’à l’histoire littéraire, et qui se révèlera comme le lieu même des coïncidences.
Les pas de l'ombre, Le temps qu’il fait, 2009.
L’ombre d'un étudiant des années trente – le survivant de Place Monge – erre dans les rues du quartier latin. Il a été orphelin dans un internat gris de province. Il sera prisonnier dans une froide région d'Allemagne. Dans ses pas, son fils imagine ce que fut sa jeunesse à partir de photographies, de poèmes, d'anecdotes. Il le rejoint au bout du chemin, où le présent se confond avec le mythe.
L'hiver en Arcadie, Le temps qu’il fait, 2011.
Le voyageur a tourné le dos à sa vie et jeté la clé dans l’herbe. Marchant sur une route pluvieuse, il passe sans le savoir de l’autre côté du paysage. Il y fait la rencontre d’un homme et d’une femme qui l’accueillent pour quelques jours dans leur vaste demeure. Il y poursuivra un autre voyage, par la grâce de la musique, de la littérature et de passions qui ne sont pas les siennes. Il ira ainsi jusqu’au bout de l’hiver, dans cette Arcadie glacée aux bergers énigmatiques.
Les brisées, Le temps qu’il fait, 2013.
À sa table de travail, pendant que la nuit s’avance dans la rumeur du fleuve proche, un homme se souvient d’un retour dans sa ville d’enfance, rassemble des bribes d’étés anciens, suit le fil intermittent de l’écriture au long de sa vie. Et si le livre n’est pas un roman, il n’est pas davantage une autobiographie. Plutôt un cheminement rêveur sur les brisées de la mémoire.
La loge de mer, Le temps qu’il fait, 2015.
Un homme arrive en train dans une ville inconnue proche de la mer. Entré au musée par désœuvrement, il est fasciné par une scène figurant sur un retable du XVe siècle. Les jours suivants, il se trouve pris dans un réseau serré de rencontres, d’images, de rêves, et mêlé malgré lui à un fait divers crapuleux. De signe en signe, entre ombre et lumière, une histoire se construit, qui va changer sa vie.
Un passant incertain, Le temps qu’il fait, 2017.
Le livre d’un auteur demeuré inconnu, publié dans les années trente, qu’achète par hasard le narrateur de ce roman va provoquer chez lui une expérience d’écriture particulièrement troublante et produire des effets plus que surprenants sur son existence et sur celle de quelques autres. Ce qui commence comme une enquête et se poursuit par une sorte de complot, est en réalité un travail de réparation dont les protagonistes de cette histoire se chargent, au nom d’une « littérature sublime et cruelle » dont ils partagent le goût et dont ils savent bien qu’elle n’est pas différente de la vie-même.
Les chasseurs dans la neige, Ateliers Henry Dougier, 2018.
On ne sait presque rien de la vie de Pieter Bruegel l’Ancien. Aucun portrait fiable de lui ne nous est même parvenu. Et pourtant certains de ses tableaux sont parmi les plus célèbres au monde. C’est en entrant dans l’un d’eux, Les Chasseurs dans la neige, que l’auteur imagine un épisode de la vie du peintre, et par là même la genèse de cette œuvre majeure.
Au cœur de l’hiver 1565, Pieter Bruegel fait un bref séjour dans un village de Flandre pour réaliser les dessins préparatoires de son cycle des mois. Il y retrouve une jeune brodeuse rencontrée lors d’une fête à l’automne précédent. L’histoire de Pieter et Maeke, entourés des paysages et des personnages de la Flandre du XVIe siècle, est celle d’une amitié singulière, qui nous fait aussi approcher le mystère toujours fuyant de la création.
Retour à Oppedette, Le temps qu’il fait, 2021.
Les deux personnages de cette histoire aspirent à une vie simple et bonne, hors du temps et loin de l’agitation, mais ils en semblent empêchés par une douleur mystérieuse qui déclenche entre eux une irrépressible hostilité. Heureusement, c’est le narrateur qui tient les fils de ces vies et rien de fatal n’arrive finalement. Mais pour lui, qui a imaginé la rencontre de ces êtres dans ce village de Haute-Provence presque abandonné où il est passé, en randonneur solitaire, bien des années auparavant, c’est le début d’une enquête des plus troublante par laquelle il cherche la possible coïncidence de la fiction avec la réalité : vertige de la rêverie, sortilèges de la littérature…
Les noces rouges selon Bruegel, Ateliers Henry Dougier, collection « Le roman d’un chef d’œuvre », 2022.
Alors que le duc d’Albe, bras armé de Philippe II d’Espagne, fait régner la terreur en Flandre, Pieter Bruegel l’Ancien peint l’un de ses derniers tableaux, Le repas de noces, dans lequel il met toute la sympathie qu’il porte aux paysans et à leurs simples joies. Mais ce tableau représente aussi un défi au pouvoir royal et à l’Inquisition, hostiles à l’esprit de liberté qui anime les fêtes populaires, et les taches rouges qui le ponctuent pourraient bien être l’expression de la violence des temps. Le roman nous fait entrer dans l’intimité de Bruegel pendant la composition de son tableau, tout en donnant la parole à dix témoins de sa vie et de son œuvre (proches, mécènes, artistes…), éclairant sous différents angles sa personnalité exceptionnelle, mais mal connue.
Les réalités premières, La Guêpine, 2023.
Vers la fin des années soixante, quelque part en Corrèze, un jeune citadin a partagé le quotidien d’une famille paysanne, participé à ses travaux, entraperçu ses ombres, témoin passionné d’une certaine manière d’être au monde, condamnée à bientôt disparaître. Bien des années plus tard, il se souvient.
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